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On revient quelques mois en arrière… Beaucoup de site le font déjà, mais je souhaitais partager avec vous notre expérience personnelle quant à la préparation de ce voyage. On commence donc par la toute première étape : l’élaboration ou la naissance du projet.

planning : entre 6 mois et 1 an avant le départ


naissance du projet

La 1ère étape qui parait être la plus naturelle est de passée de l’envie à un véritable en projet. Cela peut paraitre anodin, mais c’est l’étape la plus difficile, car une fois la décision prise, il est difficile de pouvoir revenir en arrière même si concrètement rien n’a été engagé. Une fois que l’idée, la graine, a commencé à pousser en soi, il est difficile de l’arrêter. Comme on se l’est souvent répété, il vaut mieux vivre avec des remords (essayer mais ça ne marche pas), qu’avec des regrets (ne pas essayer, et le regretter).

Il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets.

En pratique : écrivez vous une lettre comme si vous étiez une personne de 80 ans qui s’adresse à vous-même en indiquant quels rêves/envies vous devriez engager/poursuivre, qu’est-ce qu’il faudrait construire ou au contraire abandonner ?

Gwen m’a souvent parlé des patients qu’elle avait pu rencontrer dans le cadre de son travail, parfois en fin de vie et regrettant de ne pas avoir fait telle ou telle chose. C’est ce qui l’a aussi poussé à se lancer dans cette aventure.


gérer ses peurs

C’est à cet instant que l’on doit dépasser très probablement un grand nombre de peurs qui ont pu grandir en nous, et qui sont parfois (souvent) parfois surestimées. Ces différentes peurs peuvent être :

  • personnelles : est-ce que je suis capable de ça ? est-ce que je vais aimer ? est-ce que je vais pouvoir revenir ? qu’en pense mes proches ? que va-t-on faire du chat ? est-ce que je vais réussir à parler anglais ?
  • professionnelles : est-ce que je quitte mon job ? quelles en sont les conséquences ? est-ce que je vais en retrouver en rentrant ? est-ce grave d’avoir un trou dans son CV ?
  • financières : comment va-t-on faire pour payer le voyage ? pour subvenir à nos besoins en rentrant sans avoir de travail ? ni peut-être de chômage ? ni peut-être de logement ?
  • immobilières : qu’allons nous faire de notre logement ? comment allons-nous nous loger en rentrant ?
  • conjugales : comment ça va se passer entre nous ? 6 mois dans moins de 10m2… est-ce qu’on va se supporter ?

En se partageant mutuellement nos peurs, nous nous sommes aidés à les surmonter.

En pratique : comment avons-nous partagé nos peurs ?
On a fait 3 colonnes pour :
1/ Lister nos peurs
2/ Associer les parades pour pas que le scénario se présente
3/ Associer les parades si jamais le scénario venait à se présenter

Bonus : comment affronter nos peurs ?
1/ les lister comme ci-dessus
2/ se poser la question, pour chaque peur, du pire scénario possible : et si ? et si ? jusqu’au pire redouter.

Ces 2 exercices permettent de se rendre compte qu’il y a des solutions et parfois beaucoup d’étapes avant de se retrouver à la rue.

De part la révolution du digital et les aspects positifs de la mondialisation, il est plus facile que jamais de s’inspirer, voyager, rencontrer du monde, et résoudre les problèmes qui pourraient se présenter avant ou pendant le voyage.

On m’expliqua également un peu plus tard qu’il existe 2 types d’inquiétudes :

  • celle où nous pouvons agir : dans ce cas il faut agir, passer à l’action et ne pas la laisser trainer dans le temps. Exemple : est-ce qu’on peut payer le voyage et le retour ? Dans ce cas, il faut modéliser, trouver des parades.
  • celle où ne pouvons pas agir : dans ce cas il ne sert à rien de les ruminer, il faut les vivre et pouvoir en juger ainsi. Exemple : est-ce que je suis capable de ça ? C’est impossible à prédire, sauf bien sûr avec des expériences similaires. Mais dans ce cas, il faut le vivre…

le regard des autres

Au delà de ses propres peurs, il faut gérer celles qui nous sont renvoyées par les autres. Proches ou moins proches, c’est en toute bienveillance que les craintes sont exprimées. Elles sont parfois leurs propres craintes, renvoyées à travers notre projet.

En pratique : nous avons argumenté, exposé le projet, ses modalités, comment nous le « sécurisons ».
Sans avoir la volonté de convaincre, c’est un bon outil d’affirmation qui permet aussi de se rassurer soi-même.

Et puis finalement, on s’est rendu compte au début que quelques personnes projetaient sur nous quelques réticences, inquiétudes, alors que finalement une fois le projet vraiment lancé, beaucoup de personnes et parfois ces mêmes personnes nous portent dans cette aventure.

Alors si nous avions un conseil : si la graine commence à pousser en vous, allez-y, sautez le pas, vous ne risquez pas grand chose, à part vivre quelque chose très probablement aligné avec vos envies.

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Freelance Nomade

Jérémy, 31 ans, en pleine transition de vie !

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